5 mai, c'est dans l'invisible que je m'affirme

Certains lecteurs discrets m'ont récemment sommé d'écrire à nouveau. Cette absence prolongée ne doit étonner personne. Je manipule et pénètre le monde. Je rentre en vous mes chers Français. Et trouver l'étonnement alors qu'on s'intègre, voilà chose ardue pour un être comme moi, oublieux, maladroit, féru de poèmes et de légèreté.

Mon ami Rose m'héberge toujours, tant qu'il peut, avec sa colocataire Walkyrine, une comédienne aux mains robustes, effrayante et tendre à la fois.

Et ces derniers temps, chers amis, j'ai voyagé. En moi-même, bien sûr, mais aussi au Mexique, à la faveur d'un hasard, aux côtés d'une plasticienne presque inconnue surnommée Liserde.

Malgré ses cuisses larges et ses mollets étroits, Liserde m’inspire. Elle écrit pour réfléchir aux choses acquises, comme moi (quoique de façon moins pertinente, mais vous jugerez par vous-même). Encore trop en dessous des virgules, j'ai décidé de publier ici même son journal mexicain, rédigé à la diable au mois de mars de cette année, alors qu'elle parcourait seule une parcelle de ce vaste pays où l'inattendu destine les esprits, où les hommes portent des masques par milliers. Premier volet à venir.

Bien à vous et toujours parmi vous,

Raymonde


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